Le coronavirus : action ou vérité !

Publié le 23 Mars 2020

Le coronavirus : action ou vérité !

Le coronavirus : action ou vérité !

Tout d'un coup, c'est comme si nous étions dans un jeu ou dans une série de science fiction...

Ce que nous vivons aujourd'hui sera écrit dans l'histoire de l'humanité. Un événement perturbateur est arrivé et nous a demandé de tout arrêter. Il s'agit d'un petit truc microscopique appelé coronavirus qui bouleverse toute la planète. C'est quelque chose d'invisible et pourtant ce petit truc est venu faire la loi. Il est en train de chambouler toutes nos vies, toute notre humanité, tout notre système. Nous sommes tous dans le même bateau en train de chavirer, riches et pauvres, toute races confondues. Cette espèce de petit truc nous à tous mis en mode « survie ». Lorsque nous avons entendu parler de ce virus pour la première fois, c'était loin, c'était pas chez nous, c'était chez les Chinois... Ils avaient pas de bol les pauvres, ils allaient rater leur nouvel an chinois.

Et puis, ce virus s'est propagé et bizarrement a franchi les frontières.Il s'est approché et a menacé maintenant nos frères les Italiens. Il a commencé à faire beaucoup plus de morts et a alors commencé à nos affoler. Ensuite, il s'est approché encore et a menacé nos autres frères les Espagnols. Ça y est, il est entré chez nous en France ! Là, c'est plus la même chose. Soudain, c'est un vent de panique qui nous anime tous. La peur à envahi tout le monde. Les médias vous disent : surtout il ne faut pas paniquer... et pourtant les images sont tellement choquantes et horribles !

Comment faire pour ne pas paniquer ? Allons-nous mourir de ce coronavirus ? Allons-nous survivre à tous ces événements ? Allons-nous manquer de nourriture ? Qu'est-ce qui nous fait le plus peur finalement ? Alors, d'abord, la survie a pris le dessus et nous nous sommes tous rués dans les supermarchés acheter de la nourriture, beaucoup de nourriture pour certains, et irraisonnablement pour d'autres. Les rayons des supermarchés se sont alors vidés laissant voir des étagères de pâtes et de papier toilette vides. Pris dans la panique, certains ont sans doute oubliés le sens du mot « partage ». Les chariots vomissant de nourriture attendaient devant les caisses. De la nourriture comme s'il en pleuvait, comme si on était en guerre. Mais notre cher président, l'a prononcé 6 fois ce mot-là ! Alors, dans la plupart des esprits, c'est une guerre qui arrive. Cette histoire a malheureusement renvoyé les esprits à une période horrible que nos grands-parents ont vécu. Oui c'est une guerre, mais une guerre biologique! Peu importe si ce virus a été créé ou pas, si c'est un accident, peu importe les origines. Après tout, le résultat est là. Nous devons tous nous unir contre ce virus.

La première façon de remédier à cette propagation c'est le confinement. Rester chez soi. Oui c'est vrai, c'est pas facile, mais c'est plus difficile que de sortir. Parce que ceux qui doivent sortir de chez eux pour aller travailler, pour aider l'humanité justement à vaincre ce virus, sortent de chez eux en tremblant. Les médecins, les infirmières, le personnel hospitalier, les pompiers, sont au premier plan, face à face, à ce virus. Sans oublier les agriculteurs, les transporteurs, le personnel de la grande distribution, les petits commerçants qui nous nourrissent, et il y en a bien d'autres... Soudain, nous comprenons la valeur des mots solidarité, compassion, vulnérabilité. On pense à eux, on les applaudit à notre balcon, on leur fabrique même des masques ! On recherche dans le grenier des vieux tissus, des élastiques, on ressort la vieille machine à coudre plein de poussière, et on s'improvise couturière. On recherche ce qu'on peut faire pour aider, pour se sentir utile.

On éteint d'abord la télé, et en quelques jours, le temps de s'organiser, on va trouver ! On va regarder autour de nous, et on va voir si le voisin a besoin de quelque chose. Un outil peut-être, ou des courses... la solidarité se met alors en place. Les jeunes vont aider les moins jeunes en livrant des courses. Les pâtissiers vont offrir quelques gourmandises au personnel hospitalier qui travaille dur en leur offrant un instant de petit plaisir . Pour montrer aussi qu'on pense à eux.

Ce que les grandes puissances et nos gouvernement n'arrivent pas à faire, l'humanité y arrivera en quelques jours. Non pas en se tenant la main, parce qu'on ne peut pas... mais en s'unissant tous en âme et conscience pour vaincre ce truc invisible.

Finalement, c'est là qu'on se rend compte, avec un esprit occupé que la peur a soudainement disparu. Et que si on allume pas la télé, que si on ne voit pas ces chiffres terribles de morts chaque jour, que si on ne voit pas la courbe de la Bourse s'écrouler, on se sent bien. Cependant, il faut avoir beaucoup de compassion également pour ceux qui sont face à face à ces chiffres là. Médecins, chercheurs, banquiers, journalistes... notre réalité quotidienne n'est pas la même pour chacun. Car pour ces oubliés aussi, il faut se lever le matin et aller travailler le cœur serré. Il faut gérer face à ce chaos. Gérer les chiffres, gérer les comptes...Faut-il rassurer l'humanité ou au contraire préparer à un autre bouleversement. Que va-t-il se passer ? Qu'allons-nous devenir après ce virus ? Allons-nous tout droit vers un effondrement total de notre société ?

Plein de questions qui soudainement traversent nos esprits. Curieusement, on entend plus parler de guerre du pétrole, de la Syrie, des gilets jaunes, des élections, des crédits à taux zéro... tout est alors passé sous un plant secondaire. Les entreprises ont dû fermer, faute de moyens ou de sécurité ou parce qu'elles sont dites « non essentielles » par le gouvernement. La pilule a du mal à passer, on est tous en crise. Comment va-t-on payer nos factures et est-ce que les clients vont revenir ? Comment je vais arriver me faire un salaire ? La question est aussi : qui doit travailler ? Est-ce que mon travail est essentiel ?

C'est alors, que d'un seul coup par évidence, les inégalités sociales apparaissent tellement clairement... Comment pouvons-nous expliquer que certains ont des masques et du gel hydroalcoolique et que d'autres n'en ont pas ? De la même manière que nous dirons que dimanche il faut voter, et que lundi il faut rester chez soi.

Et pourtant c'est ce que nous devons accepter tous. Parce qu'en restant chez soi, on protège les plus fragiles. Et c'est là que nous tournons notre regard sur les plus anciens. Ceux qui étaient aussi des oubliés en pleine solitude parfois. Nous sommes alors confrontés soudainement à la dure réalité que vivent nos anciens où les personnes handicapées avec cet isolement. Mais eux savent déjà ce que c'est, ça ne change rien pour eux. Comme c'est étrange la Vie ! Peut-être allons-nous mieux nous comprendre maintenant.

Les enfants vont pouvoir communiquer avec leurs grands-parents par caméra ou leur téléphoner plus régulièrement pour prendre des nouvelles. Les parents qui sont confinés avec leurs enfants, vont réapprendre à vivre ensemble et rétablir la famille. C'est alors qu'ils vont comprendre en faisant l'école à la maison, en s'occupant de leurs enfants, que ce n'est pas facile d'être professeur, instituteur ou nounou. Alors un papa qui travaille beaucoup à l'ordinaire va redécouvrir ce que signifie jouer avec ses enfants, faire la vaisselle, passer l'aspirateur... il apprendra alors ce que vit une mère au foyer s'occupant de ses enfants chaque jour. En quelques jours, nos activités et notre vie a été bouleversé.

Alors, oui, il y a un virus très grave qui se propage sur la planète... oui, nos vies ont changé... mais l'humain peut s'adapter ! Il l'a déjà fait dans l'histoire de l'humanité. Et c'est ce que nous sommes en train de vivre ! Nous avons peur, mais il faut continuer de vivre. Il faut adopter une manière positive et éteindre le bouton « survie ». Il faut accepter la situation et s'adapter au changement. Et si ce que nous sommes en train de vivre était une opportunité et non une contrainte ? Et si l'univers nous envoyait une expérience incroyable à vivre pour nous rendre meilleur ? Nous savons maintenant que nous sommes les cocréateurs de notre réalité, alors si on se mettait au travail ! Et si on profitait de cet instant de pause mondiale pour faire quelque chose qu'on a jamais fait. Il serait peut-être opportun de profiter de ces instants pour mettre de l'ordre dans nos vies, pour s'accorder un moment de tranquillité, pour penser à notre petite famille, aux gens que l'on aime.

Accordons-nous du temps à la réflexion, imaginons ce que pourrait être notre futur après la crise. Il est peut-être grand temps de penser à une autre manière de vivre. Il est peut-être grand temps de faire quelque chose pour la planète, pour les animaux, pour notre humanité... Il est peut-être grand temps d'arrêter toutes nos bêtises, de jouer avec le climat. Et si on prenait le temps de penser à notre terre qui nous nourrit qui est en train de nous parler. En quelques jours la pollution disparait, des dauphins approchent nos côtes, des insectes reviennent, l'air que nous respirons est plus pur. Et si la terre nous donnait aussi une leçon juste avant que tout disparaisse ? Peut-être la fin d'un jeu qui n'a rien donné de bon... mais ce qui est sûr, c'est qu'à travers cette expérience dont nous ne connaissons pas encore la fin, beaucoup de choses et de vérités sont mis en lumière. Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux !

Regardez donc, l'importance de prendre soin de soi, de sa famille, de la terre... l'importance aussi de revoir nos priorités... l'importance d'être en harmonie, de semer l'amour autour de soi, de rester dans la joie. Nettoyez votre jardin et sortez vos meilleures graines ! Ouvrez les yeux en grand et regardez à l'horizon... Peut-être qu'un nouveau monde bien plus beau se prépare !

 

Luminelle

 

Rédigé par Luminelle (Magali L.)

Publié dans #Les chroniques de Luminelle

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